Dormir sur le ventre, est-ce l’idéal ?
Quelles conséquences et comment limiter les effets négatifs ?
Dormir sur le ventre est généralement considéré comme la position la moins recommandée pour un sommeil réparateur. Même si certains y trouvent du confort, cette posture peut avoir plusieurs impacts sur le corps.
Les conséquences du sommeil sur le ventre
- Pression sur le cou et le dos : tourner la tête pour respirer désaligne la colonne vertébrale, créant des tensions cervicales et lombaires. À long terme, cela peut favoriser des douleurs chroniques.
- Un avantage : moins de ronflements : la langue et les tissus mous ne bloquent pas les voies respiratoires. Toutefois, il existe d’autres solutions moins contraignantes pour réduire les ronflements.
Comment réduire les effets négatifs ?
- Choisir un matelas adapté : plutôt ferme pour limiter l’affaissement du bas du dos et maintenir un bon alignement.
- Opter pour un oreiller fin et souple : il limite la torsion du cou. On peut aussi placer un petit coussin sous le bassin pour réduire la pression lombaire.
- Pratiquer des étirements doux : le matin, cela aide à détendre les muscles sollicités la nuit.
Comment changer cette habitude ?
- Tester un coussin de positionnement : un oreiller long maintient plus facilement sur le côté.
- Essayer la technique de la balle de tennis : fixée au pyjama, elle empêche de rester sur le ventre.
- Chercher des alternatives contre le ronflement si c’est la raison principale du sommeil ventral.
En résumé
Dormir sur le ventre soulage parfois les ronflements mais reste une posture contraignante pour la colonne. En ajustant son matériel de couchage et en adoptant quelques astuces, il est possible de limiter les effets négatifs ou de s’habituer progressivement à une position plus bénéfique, comme le côté ou le dos.